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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 21:51

 

Faisons un truc un peu bête, voire complétement illogique. Un classement des meilleurs Kubrick alors même qu'il va être possible de tous les revoir dans les semaines à venir à la cinémathèque française de Paris (ainsi que dans pleins de salles). Pourquoi un top maintenant ? Pour jouer sur les souvenirs, garder intact l'impact sur le long-terme des films du Sieur Stanley. Pourquoi un top 5 et pas un top 10. Parce que 10 consisterait à n'exclure aucun de ses grands films (tout le monde s'accorde à minorer l'impact de ses premiers films, jusqu'aux Sentiers de la gloire). Et un classement sans crève-cœur, ça n'a aucun intérêt.

D'autres « pourquoi »? Oh vous êtes agaçant, si ça continue je vous envoie Alex De Large.

 

Retrouvez aussi le top 5 de Dom de Silence Action.

 

 

5. Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe (1964)

top 5 kubrick dr strangelove 2

On a rarement ri chez Kubrick. Nerveusement parfois mais jamais pour des situations comiques. Dr Folamour esquisse ce trait-là. C'est paradoxalement l'un de ses films les plus graves. Il y parle de soumission à l'autorité (comme souvent), de guerre, d'incompétences des dirigeants et bien sûr du nucléaire. Peter Sellers assure le show.

 

 

 

4. Shining (1980)

top-5-kubrick-shining.jpg

Une moquette, un tricycle, un regard flippant, de la neige, des jumelles, une maison isolée, un mot à lire dans le miroir, une machine à écrire. Rien qu'avec ces mots, vous devriez frissonner.

 

 

 

3. Eyes Wide Shut (1999)

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La sortie de l'ultime film de l'ex-photographe permet de se rappeler à quel point chacune de ses œuvres créait le débat, bien loin de l'espèce d'engouement général aujourd'hui implantée. Eye Wide Shut atteignit des sommets. C'est pourtant l'un des plus grands films sur le couple. Et plus que ça...

 

 

 

 

2. 2001: L'odyssée de l'espace (1968)

top-5-kubrick-2001-copie-1.jpg

On a souvent tendance à dire que si 2001 sortait aujourd'hui, il n'aurait que peu de salle, se serait fait démonter par la critique et ne rencontrerait pas son public. Peut-être. Mais se remettre devant les images du film laissent à penser qu'un bouche à oreille aurait fonctionné. En tout cas, poussé par le cinéma expérimental californien des années 1950 et par une volonté de s'approcher de certaines logiques scientifiques, Kubrick livre là ce qui le fit entrer parmi les grands, les très grands!

 

 

 

 

1. Barry Lyndon (1975)

 

BarryLyndon2.jpg

Si aujourd'hui ce blog existe, si la terre me compte parmi les cinéphiles, si vous subissez mes diatribes, vous le devez à ce film. Découvert à 13 ans, un soir, devant un gros plat de pâtes, au chaud avec des gens que j'aime beaucoup (ils se reconnaitront!), Barry Lydon constitue l'électrochoc ultime. A tel point qu'il m'est pour le moment incapable d'écrire dessus.

 

 

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 14:00

 

Fin de la rétrospective 2010 avec le top 10 des meilleurs films. Les places 20 à 11 sont toujours en ligne ici.

Les grands gagnants sont... :

 

10. Le dernier voyage de Tanya d'Alekseï Fedorchenko (Russie)

article le dernier voyage de tanya 2

Une histoire de funérailles intimes montre plus de vie que de morbide. Un étrange film russe délicat et inspiré, sur les bords d'une Volga romanesque incroyablement envoutante.

 

 

 

9. The Ghost Writer de Roman Polanski (France, Grande-Bretagne)

article the ghost writer 3

Sous ses apparats académiques, The Ghost Writer révèle des trésors de tensions et de maitrise de mise en scène. Une vraie bombe.

 

8. Enter the Void de Gaspar Noé (France)

enterthevoid02

Passer 2h30 à la place d'une âme omnisciente à traverser Tokyo épuise. Le corps lessivé retrouve le plancher des vaches et quitte son voyage stellaire aux bruits et images incessantes. Le nouveau film de Gaspar Noé s'appréhende comme la lecture d'un livre. Il faut prendre le temps de découvrir les choses, bien qu'à chaque ligne, mille informations viennent vous troubler.

 

7.  L'Illusionniste de Sylvain Chomet (France)

article l'illusionniste 4

Histoire nostalgique sur la disparition des magiciens de cabaret façonné avec enchantement. Issu d'un scénario rêvé par Jacques Tati, concrétisé par le talent de Sylvain Chomet.

 

6. Les amours imaginaires de Xavier Dolan (Canada)

article les amours imaginaires

Avec ce deuxième film, Xavier Dolan réussit l'œuvre que tout jeune cinéphile porté sur les histoires d'amours rêverait de faire. Eh bien voilà, il l'a fait ! L'émergence d'un futur grand cinéaste, créatif et sans complexes.

 

5.  Fantastic Mr.Fox de Wes Anderson (U.S.A.)

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A mi-chemin entre la famille Tenenbaum et Wallace et Gromit, ce réjouissant film d’animation mêle loufoquerie chic et réflexion sur la famille, thème si cher à Anderson. Peut-être le plus abouti des travaux du texan, sorte d’anti-Avatar dans sa forme.

 

4. L'épine dans le cœur de Michel Gondry (France)

article l'épine dans le coeur 2

Michel Gondry abandonne temporairement ses bricolages si vénérés pour nous offrir un documentaire intimiste sur sa tante Suzette. Bien plus malin, touchant et beau qu'il n'y paraît.

 

 

 

3. Inception de Christopher Nolan (U.S.A.)

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Le déjà très bon Nolan pousse dans ses retranchements son style noir dans un thriller paranormal où le rêve ronge la réalité. Une claque totale, sans temps mort, une œuvre froide et parfaite.

 

2.  Le guerrier silencieux de Nicolas Winding Refn (Grande-Bretagne, Danemark)

article le guerrier silencieux 2

Immersion surréaliste dans la furie viking sur fond de rédemption et d'identité nouvelle. Une expérience visuelle rare qui risque d'en rebuter plus d'un. Et pourtant...

 

1. Oncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures

d'Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande)

article oncle boonmee 3

La plus belle palme d'or depuis Elephant en 2003. Une exprérience majeure du 7ème art, digne des avant-gardistes des années 1920 et de Renoir.

 

 

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 13:00

 

Un top annuel n'est jamais tout à fait complet. Il y eut quelques ratés, quelques types de films arrivés au mauvais moment. Bref, un top 20 ne veut pas dire que tous les bons films s'y trouvent.Mais puisqu'il faut choisir...


 

20.Ajami de Scandar Copti et Yaron Shani (Israël)

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Aussi effrayant qu'envoutant, Ajami démontre une fois encore l'étendue du talent d'un cinéma israélien cosmopolite et intelligent. Un vrai coup de cœur.

 

 

19. Achille et la tortue de Takeshi Kitano (Japon)

article achille et la tortue 2

Faussement bariolé par ses créations picturales, Achille et la tortue révèle les sommets de cruauté du style Kitano. Une pure réussite, jusque dans ses choix de mise en scène.

 

18.  Monsters de Gareth Edwards (Grande-Bretagne)

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Imaginez la Guerre des Mondes de Wells en version plus animiste aux accents de Miyazaki et à la beauté presque casavettienne. Vous obtenez le très surprenant Monsters.Injustement malaimé.

 

17.  Greenberg de Noah Baumbach (U.S.A.)

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Ben Stiller en looser génial dans une comédie mature et pleine de sens. Du très bon boulot du scénariste de Wes Anderson.

 

 

 

16.  Mammuth de Gustave Kervern et Benoit Delépine (France)

article mammuth

Retour des déjantés grolandais pour une comédie sociale aussi drôle que cruelle. Portée par un Depardieu à la hauteur de sa réputation.A l'heure des tensions sociales, c'est un des succès pleins de sens de cette année 2010.

 

15. Shutter Island de Martin Scorsese (U.S.A.)

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Retour du duo Scorsese/DiCaprio pour un thriller fascinant à défaut d’être parfait. Encore une performance de haute volée de Leonardo qui met en valeur à lui tout seul tout la subtilité psychologique du film.Si certains ont pu passer à côté du film, il faut pourtant le revoir et le scruter pour voir à quel point Marty demeure encore un maitre du genre. 

 

14. Poetry de Lee-Chang Dong (Corée du Sud)

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La poésie et la cruauté mêlée, des non-dits dérangeants pour un film intime et poignant. Poetry ou l'illustration d'une forme de déchéance sociétale.La grande qualité du film est de se décharger d'un scénario lourd comme un paquebot pour y distiller sa douceur noire par un jeu de va-et-vient entre l'affaire et la création poétique.

 

13.  Tournée de Mathieu Amalric (France)

article tournée

La vie par procuration d'un homme qui admire sa troupe de néo-burlesque triompher chaque soir. Avec Tournée, Amalric, en plus de signer un super film, véhicule un féminisme contemporain et viril.

 

 

12. Mother de Joon-ho Bong (Corée du Sud)

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Brillant prolongement platonicien de la question de la folie, Mother s'appréhende comme introspection dans la lutte d'une mère au dévouement irraisonné. Une belle réussite par le réalisateur de The Host.

 

11.  Gainsbourg (Vie Héroïque) de Joann Sfar (France)

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Le tant attendu faux-biopic de l'homme à tête de chou régale de bout en bout. Joann Sfar réalise un conte singulier, en rien insultant et fait renaitre en nos cœurs cette idole de la culture française.

 

Mentions spéciales :

 

Pontypool de Bruce McDonald (Canada)

article pontypool

Ce film sortie directement en dvd s'est forgé une réputation de festival en festival. On y découvre une sorte de film de zombie sans zombie, à la tension intact et au huis clos grandiose. L'une des plus grandes claques de l'année.

 

Cabeza de vaca de Nicolas Echevarria (Mexique)

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Il aurait pu figurer dans le top 20 de l'année. Or, Cabaza de Vaca a vingt ans mais sa sortie n'a lieu qu'aujourd'hui. C'est pourtant une œuvre digne d'Herzog et de Jodorowsky qui se dévoile avec stupéfaction.

 

 

A suivre...

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 14:24

On a tendance à penser qu’ici la méchanceté est de mise. Bon c’est pas totalement faux mais preuve que cela ne sert à rien de tirer sur les ambulances, on ne taclera pas une myriade de films. On se limitera à 10 purges incommensurables. Evidemment, le choix eu été plus cornélien si toutes les daubes potentielles étaient passées au hachoir ici.

 

Nous resterons dans l’espérance quant aux qualités (ou pas) de films non visionnés cette année, du type Légions, Valentine’s Day, Donnant Donnant ou Skyline.

 

10. Night and Day  de James Mangold (U.S.A.)

article night and day 2

Faire un film d’action où dès que ça se bat l’héroïne s’endort, c’est comme mettre en mute un concert de Jimi Hendrix quand il commence à faire mumuse avec son manche. A part ça, Cameron Diaz mérite des tartes.

 

9. Mr. Nobody  de Jaco Van Dormael (Fra, Brit, Bel., Can.)

article mr nobody

Il faut faire gaffe avec les films quasi-métaphysiques, du type de Lovely Bones ou l’effet Papillon. Le risque est d’accoucher d’un maelström indigeste, voire imbuvable.  Mr. Nobody frôle le prix de la pub géante pour une assurance vie la plus longue de l’histoire.

 

8.  Les aventures extraordinaires d'Adèle blanc-sec de Luc Besson (Fra.)

article adèle blanc sec 2

Le pari était louable, celui d’adapter la BD de Tardi, de donner corps à un peu de fantastique dans un vieux Paris et d’offrir un rôle de premier plan à Louise Bourgoin. Oui mais non.

 

7. Il reste du jambon ? d’Anne Depetrini (Fra.)

article il reste du jambon 3

Des comédies françaises pourries, pas drôles, mal filmées et moralisatrices, tous les ans, il y en a légions. (Heureusement les bonnes surprises existent). Il reste du jambon ?  a le malheur d’ajouter à cela une dose de bienpensances clicheteuses des plus infâmes. A l’aide !

 

6. Le choc des titans de Louis Leterrier (U.S.A.)  

article le choc des titans 2

C’est bien rare d’entendre les enfants sortir en disant « c’était nul papa ». Le pauvre Leterrier n’a pas su mener la barque d’une entreprise alléchante. En découle un navet hollywoodien fade que même Gemma Arterton ne sauve pas du naufrage.

 

5. Le caméléon de Jean-Paul Salomé (Can.)

article le caméléon

Le truc bien avec les mauvais films, c’est qu’on les oublie. Le truc pervers avec ces bilans, c’est qu’on se rappelle de douloureux moments. Le Caméléon résume tout ce qu’il ne faut pas faire en terme narratif et en direction d’acteur. Imaginez du mauvais Ken Loach, mais en pire ( !!!)

 

4.  Prince of Persia : les sables du temps de Mike Newell

article prince of persia

La pauvre Gemma Arterton se retrouve deux fois dans ce top 10. Pourtant ce n’est pas sa faute. Plutôt celle de ces « génies » qui s’obstinent à nous adapter des jeux vidéos sur grand écran. Puisqu’on vous dit que c’est nul, arrêtez à la fin !

 

3.  Freddy-les griffes de la nuit  de Samuel Bayer (U.S.A.)

article freddy les griffes de la nuit 2

Si jusqu’à présent nous n’avions eu le droit qu’à de mauvais films, sur le podium, on attend des sommets. Freddy les griffes de la nuit est une preuve que  Twilight 3 regorge de bonnes choses. Le premier qui trouve une qualité à ce remake gagne… mon respect ?

 

2. Le dernier maitre de l’air de M. Night Shymalan (U.S.A.)  

article le dernier maitre de l'air

Shymalan a ses défenseurs. Aimer Les dernier maitre de l’air n’est pas un mal d’ailleurs. Mais enfin, ça mérite un passage des services sociaux, au cas où. (Je blague, roh, le prenez pas mal !) Plus sérieusement, Shymalan pond une œuvre héritant de l’esthétisme le plus criard de l’année couplé d’un manque d’inspiration flagrant.

 

1. La Rafle de Rose Bosch (Fra.)

article la rafle 2

Comment pouvait-il en être autrement ? Quitte à « rejoindre Hitler en esprit » (dixit Rose Bosch), je serais tenté d’ajouter que devenir cinéaste ne s’improvise pas, que tenir une dramaturgie demande des efforts de mise en scènes un tant soit peu plus pointus que tirer les larmes à outrance. Non vraiment, la Rafle aurait du s’appeler La Purge.

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 21:48

Ce site a beau être consacré entièrement au cinéma, une petite entorse ne fait jamais de mal. Un petit bilan de l’année musique s’imposait. Et on s’épargnera la sempiternelle justification du pourquoi du comment. 2010 est fini on fait le bilan, ok ?

 

pochette-midlake.jpg

 

Artiste de l’année : Midlake

 

Quoi de plus beau que les douceurs folks des texans. Leur album splendide Core of nature a offert quelques-uns des plus beaux frissons de l’année. Et personne n’en parle. Injustice.

 

 

 

Album de l’année : Core of Nature de Midlake

Logique.(images extraites de l'Aurore)

 

 

 

Come-back de l’année : Massive Atack avec Heligoland

Un come-back où les deux parties du groupes s’expriment (la soul est de retour). Presque aussi bon que Mezzanine.

 

 

 

Et aussi The Roots avec  How I Got Over

 

Révélation de l’année : John Grant

 Ami des Midlake, depréssif notoire, John Grant s'échappe dans des contrées lointaines et offre un album inégal mais avec de telles pépites qu'il est impossible de ne pas trembler d'émotion. Un extrait :



 

Déceptions de l’année : Sufjan Stevens

 

Comment ce génie du folk américain a-t-il pu pondre un album à ce point indigent?   Quelque part entre Animal Collective et Grizzly Bear, The Adj of Adz explore et prend des risques. Conséquence, une déception flagrante. Inconsolable quand on est un ancien fan.

 

 


Et aussi : Cocorosie avec Grey Ocean

 

Morceau de l’année : Half light I d’Arcade Fire.


Pas mal de déçus avec le dernier album d’Arcade Fire. C’est pourtant un bel objet, malin et qui se savoure petit à petit. Difficile en tout cas de rester insensible à Half Light I, chanson splendide digne de Rebelion Lies.

 

 

 

L’artiste sous-estimé de l’année : Big Boi

Moitié discrète d’Outkast, Big Boi a pourtant des arguments à faire-valoir dans le hip-hop. La preuve ici :

 

 

 

 

Le clip de l’année: Gil Scott-Heron pour New York is Killing Me. Réalisation: Spike Jonze

 


Bande-originale de film de l’année :  Hans Zimmer pour Inception



 

Mais aussi : Trent Reznor pour The Social Network, Mr.oizo et Gaspar Auge pour  Rubber, Rob pour Belle Epine.

 

 

A suivre : les tops et les flops de l’année cinéma.

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 23:10

 

Chez http://goldenidol.wordpress.com/ il y a cette idée aussi passionnante qu'un peu saugrenue tant la tache est difficile. Choisir ses 10 actrices préférées, comprenez à la fois les plus talentueuses, mais aussi les plus belles (les hommes sont faibles). Et ce non pas actuellement, mais de tout temps. Costaud ! Le but est de regrouper le plus de votant et de voir à la fin quelle est l'actrice préférée des blogueurs. Il vous est possible de participer en allant à cette adresse : http://goldenidol.wordpress.com/contact/

 

 

PS : j'annonce la couleur, ceci est le dernier top jusqu'aux rétrospectives de fin 2010, pas la peine de me lancer sur autre chose, ce blog est consacré aux critiques. L'appel des femmes m'a eu cette fois ci, mais je vais demeurer vigilant dorénavant.


Assez bavardé, voici les déesses du 7e art.


10 Vivien Leigh

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Inoubliable Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent, la native d'Inde triompha aussi dans le fabuleux Un tramway nommé désir. Une sorte de beauté timide et frontale a fait chavirer le cœur de bien des hommes. La grâce hollywoodienne dans ses plus beaux apparats.


9 Q'Orianka Kilchen

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Un film, pas plus. Mais quelle merveille. Le nouveau monde de Malick m'aura profondément marqué. Si l'histoire, les étendues sauvages, Colin Farrell et le génie de Terrence Malick y sont pour beaucoup, la beauté naturelle de l'indienne (d'Amérique ce coup-ci) a incontestablement joué un rôle dans cet amour total pour le film. Est-ce par son personnnage de « bonne sauvage » rousseauiste qui perd ses racines qui m'a tant ému, ou la langueur de ses gestes, sa danse nuptiale en accord avec la nature? Mystère...


8 Anna Karina

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La muse et ex-femme de Jean-Luc Godard aura eu ce don du regard incomparable. Et puis cette voix, cet accent, cette manière de jouer, unique. Bardot fait très très pale figure à côté d'elle.


7 Zooey Deschanel

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Elle joue sur son image de petite amie un peu trop parfaite. Douce, jamais vulgaire, folk, elle chante et joue la comédie. Si sa filmographie n'a pas encore de quoi faire bondir (500 jours ensemble, Yes Man, Phénomènes), nul doute qu'elle va trouver chaussure à son pied. C'est aussi une chanteuse plutôt douée. Une actrice d'avenir qui envoute un peu comme une sorcière tant on lui donnerai la lune facilement. Méfiance messieurs.


6 Claudia Cardinale

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Elle aura incarnée la « putain au grand cœur », rôle immense dans Once Upon A Time In The West. Claudia Cardinale aura été l'ange démoniaque du cinéma européens pendant des années, une nymphe surdouée pour les américains. Et malgré l'âge, elle garde une classe hors norme. Chapeau madame.


5 Rachel Weisz

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On ne s'en rend peut-être pas compte, mais Rachel Weisz, c'est une filmo américaine rêvée pour une actrice : The Fontain d'Aronovski (son mari depuis), la momie pour le succès populaire, Constantine, Sunshine, My Blueberry Night... Mais surtout, The Constant Gardener. Le film qui m'aura crevé le cœur. Au delà de la vision sur l'Afrique, c'est le plus terrible déchirement amoureux vu depuis des années. La belle brune incarnera à jamais Tessa.


4 Gene Tierney

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Vous vous demandez qui c'est. Pourtant elle aura jouée avec les plus grands : John Ford, Mankievitch, Preminger, Lubitch, Lang. 3 films à en retenir en priorité : Laura, l'Aventure de Madame Muir et Le ciel peut attendre. Une beauté fatale, des yeux clairs, des cheveux d'ébène, un visage inoubliable pour une actrice trop oubliée. Que celui qui n'est pas hypnotisé par elle me jette la première pierre.


3 Natalie Portman

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Celle qui fut Padme Amidala est devenue le fantasme absolu de toute la génération de trentenaires d'aujourd'hui et bien au delà. Incroyablement talentueuse, d'une intelligence dans ses choix de carrière impressionnant, la belle se refuse à faire toute pub (toujours prompt à tuer les fantasmes). Évidemment la plus belle de nos actrices d'aujourd'hui.


2 Audrey Hepburn

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En voici une qui incarnait la classe à l'état brut. Bien plus envoutante que Grace Kelly, bien plus douce que Marilyn (car qu'on se le dise, Marilyn n'est qu'une pin-up sans classe), Audrey Hepburn incarna au cinéma de grands rôles, avant de se retirer pour se consacrer à l'UNICEF. Une grande dame je vous dit.


1 Ingrid Bergman

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Grande suédoise à la voix indescriptible, elle conquiert Hollywood et s'accapare, selon moi, les plus grands rôles. Sonate d'automne, Les enchainés, Stomboli, Hantise et évidemment Casablanca. Hitchkokienne par nature, jamais le 7e art ne nous donnera plus l'occasion de contempler beauté plus totale, talent mieux exploité.

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 11:50

Aujourd'hui, c'est la fête de la musique. A cette occasion, avec MyScreens, on vous propose un top 10 des meilleurs BO de films. Un choix cornélien mais jouable.

  article-fete-de-la-musique.jpg

Afin de se simplifier la tâche, pas deux fois le même réalisateur, ni deux fois le même compositeur.

Je vous propose à tous de faire votre top, signalez le moi, je vous linkerai ici même.


10. Dead Man de Jim Jarmush

Musique de Neil young


Western psychédélique sortie en 1995, Jarmush peut compter sur la compostion sans faille de monsieur Neil Young, un grand parmi les grands.




9. Le Parrain de Francis Ford Coppola
musique de Nino Rota

Impossible de dissocier le film de Coppola de son thème principal. Jusque dans le 3, où Pacino danse avec la fille Coppola dans un mouvement de valse légendaire. Vos oreilles vont apprecier.(désolé pour l'horrible pochette de jeu en guise de vidéo)



8. The Wall de Allan Parker
Musique de Pink Floyd

Là le problème est différent, c'est la musique qui a façonné le film. On pensera ce que l'on veut du boulot d'Allan Parker mais impossible de minimiser le génie d'un des plus grands groupes de rock de l'histoire.
En vidéo, le mythique Comfortably Numb.

7. There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson
Musique de Jonny Greenwood

Le guitariste de Radiohead compose un BO envoutante pour la fresque sur l'or noir et le cynisme humain. Faute de trouver la vidéo de l'entame de film, voici un quartet sublime :
6. Garden State de Zach Braff
Musique d'artistes divers tendance pop

Le héros de Scrubs se lance dans le cinéma et sort le très fun Garden State. En bon film "djeuns", il compile une ribambelle de ritournelles pop. The Skins, Coldplay (époque "je sais faire de la musique"), Zero 7, Nick Drake, autant d'artistes confirmés. Mais là, je vous laisse vous bercer aux sons de Iron & Wine et son morceau Such Great Heights

5. Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson
Musique de Howard Shore

Composée pour la trilogie, la musique d'Howard Shore est un exemple de maitrise à la fois baroque et intimiste. Les arrangements ne servent pas juste à un thème fort ou un accompagnement surrané. Non, la BO du Seigneur des Anneaux est une oeuvre à part entière d'une très grande qualité.
En extrait, le morceau intitulé The Return of the king avec la voix evanescente de Viggo Mortensen/ Aragorn.


4. Alexandre Nevsky de Sergaï Eisenstein
Musique de Sergei Prokofiev

Là on passe à l'étage du dessus. Prokovief/Eisenstein, un sacré duo. De la très très grande musique épique, presque harrassante d'intensité. Les amateurs apprécieront.

3. Jackie Brown de Quentin Tarantino
Musique d'artistes divers tendance funk

Impossible de faire un tel top sans intégrer un film de Tarantino. Mais plutôt que de choisir le thème de Pulp Fiction ou une réutilisation d'Ennio Moriconne, place au film qui met le plus en avant ses musiques. Elles prennent tout leur sens selon les rencontres, comme dans cet extrait où Max et Jackie se voient pour le 1ère fois.

2. Il était une fois dans L'Ouest de Sergio Leone
Musique d'Ennio Morriconne

Les deux maitres incontestés ont collaborrés plusieurs fois. Mais à mon sens, le sommet est atteint avec cette escapade lyrique dans l'Ouest à l'aube du chemin de fer. Chaque morceau surpasse le précédent, et Ennio Morriconne fera encore parler de lui dans quelque siècles.
Tout le monde connait ça par coeur, mais on ne s'en lasse décidement pas :

1. Barry Lyndon de Stanley Kubrick
Musique d'artistes divers tendance géniaux

S'il est bien un film a avoir intégré avec intelligence des musiques existantes, c'est bien Barry Lydon. Ce choix exclut de fait les autres films de Kubrick dont la musique est primordiale (comme pour Leone d'ailleurs). Mais de Chopin à Haendel en passant par Schubert, la sélection fait rêver.
Extrait à l'entame de le deuxième partie :

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 22:56

Je n'aime pas le terme de « feel good movie » tant cette appellation ne veut pas dire grand chose.

 

Initié par My Screens il y a quelques temps de cela déjà, je me décide finalement à livrer un top 10 de films que j'appelle « folk ». Comprenez une belle histoire mêlant souvent humour et drame, une musique folk bien sentie, de l'amour et de la cruauté. Des films qui vous font du bien et qui parfois créent de la mélancolie. Ou parfois de gros trips très débile, du grand n'importe quoi auphorisant. Un style très (trop) en vogue durant les années 2000. Toujours pas compris ? Bon regardez le top, vous verrez bien.


10. Borat de Sasha Baron Cohen (2005)

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Alors dans le genre con et irrévérencieux, Borat se classe bien ! Si tout ne passionne pas, quelques scènes chocs vous font mourir de rire. Le coup des Juifs en cafard, la parodie de l'hymne américain, le côté grivois, du gros fou rire en perspective. Et un maillot de bain inoubliable.


9. Rock Academy de Richard Linklater (2003)

article-rock-academy.jpg

Je devrais avoir honte. Un Jack Black déchainé éduque des gosses au rock et monte un spectacle avec eux. Une version conne du cercle des Poètes disparus. Oui, mais ça m'a tellement fait rire. Voilà, là j'ai honte.


 8.  Good Morning England de Richard Curtiz (2009)

article-good-morning-england.jpg

Gros succès de 2009, Richard Curtiz nous embarque sur un bateau diffuseur de radio pirate dans l'Angleterre coincée de la fin des 60'S. Au programme de la BO : Bowie, The Kinks, Leonard Cohen ou encore Cat Stevens. Pas du grand cinéma mais d'une efficacité immense !


7. Into The Wild de Sean Penn (2008)

into the wild

Le principe est clair comme de l'eau de roche. Penn cristallise le rêve de tout à chacun d'un jour tout laisser tomber et de partir, en coupant les ponts. C'est sur ce point qu'Into The Wild a fait grincé des dents. Pour le reste, on admire la douceur de l'ensemble, la candeur ouatée qui s'en dégage. Poignant et marquant.


6. Garden State de Zach Braff (2004)

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Le héros de Scrubs passe derrière la caméra, s'offre un rôle d'acteur raté, invite Natalie Portman et Ian Holm. Très inspiré dans l'humour et les petits effets de caméras ce Garden State. Pour la petite histoire, c'est le seul film à avoir réussi à me faire passer une migraine carabinée. Culte pour toute une génération.


5. Le fabuleux destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (2001)

amélie poulain

Il faudra dans vingts ans se pencher vraiment sur ce succès. Et surtout arrêter d'y voir un pseudo-film réac. Les « bobos » (je laisse libre court à votre méchanceté pour les définir à votre guise) n'aiment pas se sentir bien. Ils préfèrent la prise de tête, cherchent la marge de la société, y voyant constamment une forme de fracture à analyser. Jeunet préfère la douceur, l'idéal, les petits jeux d'enfants, comme un gosse découvre le monde, avec ses maladresses et sa façon d'enjoliver les choses. Donc oui, Amélie Poulain est un chef-d'œuvre.


4. Big Fish de Tim Burton (2003)

big fish

Le plus beau film de Tim Burton, du moins son plus personnel, son plus innovant. Derrière la sucrerie apparente se cache une fêlure jusqu'ici unique chez le cinéaste. On découvre alors une forme de tristesse, une gêne, une sincérité et en même temps une légèreté absolue. Du très grand art, qui n'a pas plu à tout le monde.


3. La famille Tenenbaum de Wes Anderson (2002)

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En plus de l'humour, Anderson livre une histoire familiale bouleversante. Le dandy offre des rôles en or à ses acteurs et la chance de participer au plus bel Ovni qui soit. Quand mélancolie barrée fait corps avec intelligence légère.


2. Tout le monde dit I Love You de Woody allen (1996)

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Le new-yorkais réinvente la comédie musicale à la Un américain à Paris et nous inonde de son humour avec Tout le monde dit I Love you. La guimauve et le kitch ne servent que de parodie romantique hilarante, conciliant l'intellectualisme confortable de ses histoires et la connerie assumée des comiques d'outre Atlantique.


1. Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry (2004)

eternal sunshine

Peut-être le plus beau film fait depuis une dizaine d'années. Gondry, génie polyvalent, fait de cette histoire d'oubli et d'amour déchu une fresque où le temps et l'espace se brise, se transforme et se reforme. Beau à en pleurer.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 17:34

La mode des tops 10 revient en force en ce moment. Cette fois-ci, ce sont Niko06 et My Screens qui lancent le débat. Quelles sont les meilleures adaptations de Comic-books au cinéma  ?  Sujet d’actualités avec les sorties conjuguées de Kick-Ass et Iron Man 2

 

Constatant la qualité toute relative de la majorité de ces adaptations, le mieux est encore de s’y prendre différemment. Un peu de moquerie, beaucoup de mauvaise foi, et voici que ressort ce top 10 pas complètement en adéquation avec les qualités réelles des films. Car entendons nous bien, les seuls long-métrages qui méritent les honneurs dans cette catégorie, ce sont les Batman de Burton et Nolan, ainsi que A History of violence de Cronenberg et dans une moindre mesure V pour Vendetta et Watchmen.

 

10. Daredevil de Mark Steven Johnson (2002)

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Parce qu’Affleck, c’est un bon. Bon acteur, bonne gueule, charismatique, à la fois simple et talentueux. En plus un magnifique réalisateur. Ah merde, on parle de Ben là. Moi j’étais sur son frère Casey. Bon tant pis alors…

 

9. X-Men 3 : l’affrontement final de Brett Ratner (2006)

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C’est toujours bien de voir une franchise se faire démolir. Ca met les fans en rogne, ça foire un bout de carrière aux acteurs. Avec ce X-Men 3, contrat rempli avec ce qui s’avère pourtant comme l’une des bande de super-héros les plus fascinantes.

 

8. Batman Forever de Joel Shumacher (1995)

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Un grand incompris du cinéma contemporain. Il faut tout prendre au huitième degré, une sorte de parodie de parodie de ce qui se fait de pire en matière de cinéma grand public. De toute façon, peut-on prendre un mec qui s’appelle Shumacher pour sérieux. Au fait, c’est pas lui qui nous a défoncé notre Batiston à la coupe du monde 82 ? 

 

7. Superman de Richard Donner (1978)

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Franchement, aujourd’hui, difficile de se rappeler que Christopher Reeves n’a pas toujours été dans un fauteuil. Pis payer 4 millions de dollars Brando pour quelques répliques (même pas apprises), fallait être timbré ! Mais le plus kryptonnien dans tout ça, c’est que ce pseudo-film est devenu un classique ! Rien que pour ça, il mérite sa 7ème place.

 

 

6. Sin City de Robert Rodriguez (2005)

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« Oh c’est beau ! Oh, Mickey Rourke est encore vivant. Par contre, lui il est moche maintenant. » Tout l’intérêt de Sin City résumé ici. A part ça, la sieste, très bon pour la santé paraît-il.

 

 

 

5. V pour Vendetta de James McTeigue (2006)

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Voici l’occasion rêvée de rendre hommage au mec qui a du révéler à Nathalie Portman qu’elle allait se faire raser la tête. « bon, Nat, euh comment dire… T’es un fantasme pour la population masculine donc pour montrer que t’es quand même belle sans cheveux, on va te raser. Et on va filmer tout ça, ok ? » Chapeau l'artiste !

 

4. Blade de Sam Norrington (1998)

 

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Le coup du gros black mi-vampire mi-humain, déjà en comic, fallait oser. A l’écran, ça donne deux heures de n’importe quoi marrant quand on a 12 ans. Heureusement, Blade II est bien.

 

3. Blade Trinity de David S. Goyer  (2004)

 article-blade-trinity.jpg

Blade 1 en mauvais…

 

2. Spiderman III de Sam Raimi (2007)

 

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Ça y est, le petit Peter Parker se la pète ! Oh il peut nous faire le coup de la combinaison extra-terrestre qui le change et patata, il a juste pris le melon le gamin. Syndrome classique de l’enfant gâté par sa tante, du jeune bien-pensant bobo décontracté. Encore la faute des soixante-huitards. Cette analyse est sponsorisée par Eric Zemmour et Alain Finkielkraut.

 

1. Les 4 fantastiques de Tim Story (2006)

 article-les-4-fantastiques.jpg

Alors là, gros coup de gueule ! Qui est l’imbécile qui a transformé Michael Chiklis en pierre ? Pardon ? Ah c’est un film. Désolé, je n’avais pas remarqué. Faut dire que c’est tellement bien fait…

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 11:53

Qui dit animation pense tout de suite « enfant ». Terrible erreur tant ce genre esthétique concentre une infinie diversité. A l'occasion de la rétrospective Miyazaki sur Arte, je me suis demandé quels étaient les meilleurs films d'animation réalisés. Très vite, on se rend compte que le choix s'avère plus ardu que prévu.

  totoro.jpg

Alors, un top sans Pixar, sans Le roi lion et sans Mon voisin Totoro, c'est un choix dur mais faisable, la preuve ci-dessous.


Avant cela, j'invite tous les blogueurs à se prêter au jeu et à nous livrer leur top 10 sur leur plate-forme. J'encourage particulièrement My Screens, les deux Nico (Filmosphère et Nicolinux), la bande de la Pellicule brûle, Phil Siné... Tout le monde ! Pour les non-blogueurs, ils peuvent toujours donner leur avis en commentaire ici même.

vous pouvez désormais découvrir les top de Alain Robert Niko06, My Screens, Bruce Kraft, Fullyhd, cinemaisnotdead, galathys, cinephil, Garko, nivrae, Alexandre Rossignol, Youtokine Toumi, Mat Castle, News Kids on the Geek, déconstrutions réassemblées, phil siné, dephine 16, Wade Wilson, Fred MJG, Nightswimming, Marc Shift, Nolan, Pascale, Vincent (et aussi pour les courts-métrages), tootsif, Nicolinux, Zirko,


10. Paprika (Jap., 2006)

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Adaptation du livre de Yasutaka Tsutsui, Paprika se penche sur la manipulation des rêves. Dans un Tokyo fantasmé et haut en couleurs, c'est pourtant une œuvre sombre sur la technologie humaine que l'on découvre. Une vraie bombe.


9. Persepolis (Fra., Iran, 2007)

persepolis-copie-1.jpg

Adaptation réussie du livre de Marjane Satrapi par elle-même. La petite histoire se mêle intimement à la grande, et c'est un portrait très juste d'une génération iranienne en quête d'identité.


8. L'étrange Noël de Mr. Jack (U.S.A., 1994)

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Le classique de Burton et Selick a profondément pénétré la société française. Mythe entretenu par Disney et véritable symbole de la fantaisie qu'affectionne les jeunes générations. Un petit mot sur les « petits frères » de Mr. Jack : Les Noces Funèbres de Burton, bouleversant, qui manque de peu un place dans le top 10 et Coraline, rêverie excellente de Sellick n'ont pas à rougir de l'ainé.


7. Fantasia (U.S.A., 1940)

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Le plus magistral des Disney. En dehors de toute logique bêtement commerciale, il surclasse même de magnifiques productions tel que Le Roi Lion, Bambi ou Pinocchio. Le tout au son de morceaux de musiques classiques mythiques, à la tête desquels Bach, Tchaïkovski ou Beethoven. Celui qui ne l'a pas vu mériterait la flagellation.


6. Les triplettes de Belleville (Fra., 2003)

les triplettes de bellevilles

Le francophone Sylvain Chomet s'est fait une place de choix dans le paysage cinématographique. Ses triplettes de Belleville ont conquit le public par leur humour, leur sensibilité et leur richesse graphique. Un style particulier où le silence est roi et le vélo son valet.


5. Le château Ambulant (Jap., 2006)

le chateau ambulant

Miyazaki se remet plus que bien de son Ours d'Or Berlinois pour le Voyage de Chihiro. Avec Le château Ambulant, il prolonge sa fibre écolo-rêveuse avec une Europe façon XIXe mystique. Un film où la nature s'accommode mieux du réel que le fantasque. L'amour comme force motrice, voilà l'originalité de ce château nomade.


4. Valse avec Bashir (Isr., 2008)

valse avec bachir

Ici, l'animation ne sert qu'à pallier à l'oubli, à recréer les pires cauchemars. Valse avec Bashir fait parti de ces chocs uniques, ceux dont on ne se remet jamais complétement. Plus qu'un plaidoyer anti-guerre, c'est avant tout une psychanalyse glaçante sur les dégâts mentaux d'un conflit armé. Rarement une salle de projection n'aura été si abasourdie à la sortie.


3. Princesse Mononoke (Jap., 1997)

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Dur de définir où est l'excellence absolue chez Miyazaki. Peut-être avec Mononoke, dont la fibre animiste et la cohabitation avec l'homme est poussée à l'extrême. Si l'on ajoute à ça un trait jamais égalé et une musique somptueuse, Princesse Mononoke ne peut que vous envouter à tout jamais.


2. Le Roi et l'oiseau (Fra., 1980)

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Point de Takahara, point de Miyazaki sans Paul Grimault. Son travail avec Prévert sur l'adaptation de la Bergère et le Ramoneur d'Andersen fait office de classique dans le monde entier. D'une poésie et d'une légèreté jamais égalée. Et ce n'est pas le roi Charles V+III+VIII=XV de Takicardie qui le dira le contraire.


1. Le tombeau des Lucioles (Jap., 1988)

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Je défie quiconque de ne pas avoir les yeux qui piquent d'émotion devant le monument de Takahara. Son portrait d'un Japon en guerre où le sacrifice est plus fort que tout vous retourne l'estomac et le cœur. La dévouement d'un frère pour sa sœur, jusqu'aux confins de la mort, la poésie très sombre qui s'y mêle ainsi que la force de son sujet font du Tombeau des lucioles l'un des plus beaux films jamais réalisé. Ceux qui l'on vu savent de quoi je parle...

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